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L’Andalousie à bicyclette

Carnet de voyage de Brigitte et Jean-Marie

JUIN 2006

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Derniers préparatifs pour notre expédition en Andalousie ; comme pour nos voyages à Cuba l’an dernier, avec en supplément : nos « affaires de camping ». Il faut caser les gamelles et bidons dans les sacoches tout en laissant une place indispensable à la tente, au duvet et, …….presque rien ne sera oublié ; on peut compter sur Brigitte.

Ca ne changera pas, nous dépassons encore le poids autorisé de nos bagages pour l’avion que nous prendrons à Orly (chacun 18kgs !!), ce sera aussi comme l’année dernière pour le trajet de Lille Europe à l’aéroport : une galère en RER, ascenseurs, Orly VAL etc….pour une belle récompense : UN BEAU VOYAGE EN ANDALOUSIE ET EN CYCLO CAMPING.

Pour faire court : l’Andalousie, avec ses 7,4 millions d’habitants, 18% de population totale du pays, se situe au point de rencontre de la mer Méditerranée avec l’océan Atlantique, à l’endroit où l’Europe cède le pas à l’Afrique. De l’époque préhistorique jusqu’au 17ème siècle, cette situation stratégique a dévolu à cette région un rôle prééminent dans l’histoire espagnole et lui a même permis, à certaines époques, d’être un élément moteur de l’histoire mondiale.

Atterrissage presque parfait à Séville ; premier lieu d’étape pour un périple de 3 semaines et sans doute, une boucle d’environ 1000kms « hasta la vista », nous verrons bien !! C’est déjà bien vu pour commencer avec un trajet pour nous rendre en ville sur une « auto villa » genre d’autoroute ; on doute, on est pas certain d’avoir fait le bon choix ; tant pis on y va personne pour nous renseigner, pas d’appel de phares donc on doit avoir le droit !!!

Arrivée tard dans la nuit, la tente restera pliée car nous improvisons une première nuit à l’hôtel ; ce sera la seule et unique ; vive le camping !!! Avec ses 710 000 habitants, Séville, la capitale de l’Andalousie, lieu de l’exposition universelle de 1992 avec 17 millions de visiteurs, vie au rythme des processions et de la feria. Berceau du flamenco et de la corrida elle s’enorgueillit d’un patrimoine architectural et artistique impressionnant.

A nous la cathédrale et le Giralda, l’Alcazar construit en 913 comme fort, la Plaza de Torro, la Plaza de Espana…. ; pour un début ça commence fort dans les visites que nous faisons toujours à vélos, un régal d’émotions dans cette ville remplie d’histoire.

Après quelques tapas bien mérités, nous envisageons déjà de quitter cette charmante ville que nous retrouverons au retour pour une ville voisine ‘’Las Dos Hermanas’’ (les 2 femmes) moins bruyante et point de départ pour notre future expédition.Ca y est, notre itinéraire va se tracer, comme d’hab, c’est-à-dire à l’instinct !!, au grès de la fatigue et de notre humeur, pas comme les parcours de l’URFA… un peu d’improvisation que diable !!! la cartographie n’est pas non plus notre fort : au secours Bernard et Pierre !!!

Rencontre avec un couple septuagénaires Hollandais « équipés grand raid » avec des cartes à nous faire pâlir de jalousie !! ça nous donne du courage et de l’envie ; allez on y va, c’est parti, direction Arcos pour un 1er 90 bornes.

La route n’est pas belle : le revêtement béton sur la bande d’arrêt d’urgence de « l’auto villa » nous fait oublier une circulation innommable ; nous n’avons pas le choix, les chemins vicinaux sont quasiment inexistants ; on regrette le mont de Lille…., on trouve de tout sur les bord des autoroutes ; pouhac !

Un vent ¾ face en rafale nous rappelle que nous sommes bien dans cette partie de l’Andalousie. Les petites pauses, bien venues, nous permettent d’admirer des paysages d’une infinie variété ; des chevaux sauvages, précieux complices de l’homme issus de croisements entre chevaux arabes et espagnols, galopent à travers les étendues. La route semble longue, les rafales de vent usent notre moral mais on aperçois Arcos de très loin ; ce village blanc semble s’éloigner à chaque tour de pédales !!! heureusement, les magnifiques vergers, champs de tournesol, et de blé, nous font vite oublier la souffrance.

Nous atteignons notre but, le village n’est pas loin ; tout en hauteur, le premier camping est bienvenu, il faut se rafraîchir et se poser ; nous sommes épuisés, le vent ‘’redouble ses efforts’’ et fait tomber nos petites reines chargées de nos bagages précieux, j’envie Brigitte elle est beaucoup moins chargée que moi !!!, nous avons à peine le courage de les relever ; ça sera quelques jours ici à Arcos pour nous reposer !!, pour l’instant on ne bouge plus !!

La curiosité nous reprend ; après ce trajet difficile d’environs 90 kms, nous nous surprenons d’en avoir encore sous la pédale, direction le haut d’Arcos, la vieille ville, : un calvaire mais ça ira ; c’est magique, hors du temps, le calme après la tempête. Pas le courage de faire à manger ; restau sur place et direction notre résidence de toile ; on s’étire, on est bien…notre résidence de toile est confortable.

Une ‘’horde de camping car’’ s’est installée, heureusement pas à côté de nous !!!, des espagnols conquit par l’expansion économique !!! ; tout est en construction dans ce pays !! Notre tente est bien petite à côté de ces monstrueuses maisons roulantes.

Arcos de Frontéra, proche de la Sierra de Grazalema, au nord- est de la province de Cadiz (prononcez K 10) occupe un emplacement saisissant sur une corniche bordée de précipices. La cité vaut le détour avec son dédale de rues ; rien n’a changé depuis le moyen âge ; les maisons blanches, les palais, les belles églises, on vous laisse imaginer… Pendant 2 jours nous nous laissons bercer par la douceur des couleurs et du calme de cette ville remplie d’histoire ; les andalous nous regardent curieusement nos machines, ils nous envient pas de rouler par cette chaleur : trenta y cinco grados, presque aussi chaud lors de la semaine de l’URFA en Aveyron en 2005.

Il faut déjà se préparer pour rejoindre K10 (vous vous souvenez ?) en passant par Jerez pays du Xeres, des chevaux et du Flamenco. La route est longue, et rendue dangereuse par une circulation incessantes de camions qui nous font dériver ; les accotements ressemblent à des précipices !!!

Avec ses 135 000 âmes chaleureuses, Cadiz s’étend de l’embouchure du Guadalquivir jusqu’au détroit de Gibraltar, elle possède les plus belles plages d’Andalousie, l’arrière pays s’étire jusqu’aux splendides montagnes de Grazalema et nous sommes ici dans le triangle du Xéres où nous ne ferons pas de vinaigre…

Le camping de Puerto Réal se situe à 15mn de train de cette ville ; les vélos ne nous quittent jamais ; visites guidées de la ville par Brigitte : l’architecture, l’histoire, les musées ; tout y passe, sans oublier la playa, un paradis pour les cyclos..

On nous annonce un gigantesque rassemblements de gitans à Sanlucar lieu de pèlerinage où des milliers de pèlerins vont franchir le Rio Guadalquivir en roulottes à chevaux, folklores, costumes, flamenco et vin de xérès ; tout y est, nous sommes les bien venus, nous nous mêlons à la foule avec nos chapeaux de paille offerts pour la circonstance. Le charme de cette grande procession nous fait oublier l’heure ; ça ira, on rentrera avant le coucher de soleil, peut-être !! A votre avis ?

Destination Cordoue ( Cordoba ) en train, tout se passe sans problème, notre équipement fait peur aux contrôleurs, le trajet se passe bien, le paysage est magnifique, champs d’olivier, collines boisées, rio, villages blancs,…

Gare de Cordoue, tout le monde descend, les tapis roulants nous attendent ; pas d’ascenseur ; tant mieux ! on franchit « royalement » tous les étages avec nos vélos, la gare est moderne ; l’Espagne vit au rythme de l’Europe. Pas pour les camping « hors normes », 25 m2 à peine ; on se fait tout petit !! mais on s’installe quand même aux côtés de Portugais sympats ; des histoires à raconter sur l’Espagne et le Portugal !!, et de vélos.

Cordoba est érigée sur une boucle du Rio Guadalquivir dans uns campagne environnante couverte de plantation d’oliviers. La ville de 319 000 habitants, tombée aux mains des envahisseurs musulmans en 711, est un trésor d’architecture avec sa fameuse Mezquita, symbole d’une culture islamique. Nous pourrions passer des heures dans cette mosquée de Cordoue tant elle est fascinante ; nos bicyclettes étaient bien gardées dans le hall d’un hôtel ; il faut toujours trouver des stratégies !!!

Les alentours de la ville sont tout aussi remarquables, avec des grimpettes intéressantes ; nous évitons La Sierra Morena qui se dresse à pic ; la campagne vallonnée remplie de chênes verts est envoûtante, loin de la fièvre touristique.

On ne se lasse pas de cet endroit où il fait bon flâner dans les allées de la Judéria marquant la présence d’une communauté juive au 2ème siècle, persécutés par les Wisigoths et alliés aux musulmans après les conquêtes arabes. Les jours passent vite ; nous sommes à mi chemin de notre voyage, pour éviter « les Sierra » et notamment la Sierra Nevada, pas d’autres choix que le train avec un changement à Bobadilla.

Granada dans tes bras !!, 238 000 habitants ; aucune autre ville n’incarne aussi bien le romantisme et le mystère de l’Espagne musulmane, aucun monument ne dégage autant de sensualité que l’Alhambra, extravagant palais au cœur des jardins du Generalife ( jardin de l’architecte ).

Les « tours » à vélos se multiplient d’autant que nous n’avons pas un campement proche de la ville ; nous sommes dans un charmant camping au pied de Sierra Nevada et ses neiges éternelles, son altiplano où des habitants vivent encore aujourd’hui dans des habitation troglodytiques. On fait sourire tout le monde avec nos vélos ; nos voisins anglais nous « mitraillent de photos, nous passerons peut-être dans le Times ? Dur dur d’être équipés cyclo-campeurs à proximité de ce massif de 3 479m et point culminant de l’Espagne. On essaient quand même de se frotter à cette montagne ; « pas trop loin » dit Brigitte ; c’est trop pentu, on reviendra avec les vélos bleus !!, ça donne envie !!

Nous décidons, quand même de monter l’Alhambra à bicyclette, la récompense sera sans doute au bout de cet effort ; c’est parti, nous sommes sur un point de non retour !!on va y arriver, c’est pire que l’on pensait, la chaleur cogne, la soif nous guette ; nous croisons des champions cyclistes espagnols qui viendront, peut-être faire le Tour chez nous à moins que…. ; nous avons enfin vaincu ce col de ….catégorie !! Les vélos ne seront pas gardés mais saucissonnés avec des anti-vols de poids !!! ( les 18 kgs..) L’Alhambra ; quelle merveille de palais et de jardins mythiques de la dernière dynastie musulmane d’Espagne. On en profite pour s’équiper vêtements vélos pas chers mais coquets quand même !! Granada, Granada, la la la la, la la la, on va se quitter pour Malaga, on reviendra !

Nous décidons de quitter Grenade pour la mer direction Torre del Mar c’est plus facile pour une descente et quelques montées : la Sierra de Pera 1035m tout de même !! un trajet d’environ 120kms ; nous sommes en pleine forme. Le trajet est plaisant, nous traversons de véritables jardins potagers et les zones thermales à Alhama (bain) exploitées dès l’antiquité. De très loin nous apercevons la Méditerranée ; quelques jours à la mer pour nous ressourcer. Nous sommes installés dans un camping proche de la plage ; notre voisin est hollandais on va pouvoir discuter bicyclette !!! chut ! sa compagne Anglaise vient lui rendre visite quelque jours par semaine. L’arrière pays de Torre est très escarpé, « petit plateau, grande couronne exigés », nous avons encore les jambes pour gravir les collines ; dénivelé garantit à ???. Les villages blancs de densifient ; la spéculation immobilière bat son plein ? le blanchiment aussi !!!

Pour récupérer rien de tel que de bons restau ; plat préféré : poisson grillé sur la plage et re- ballade dans la ville, toujours à vélo ; on ne s’en lasse pas même si le fatigue nous prend de tant en tant. Nous ne sommes pas encore à Malaga mais déjà le front de mer est « bétonné » à Torre del Mare ; ça nous change de la Bretagne. Le vent toujours le vent, on commence à prendre l’habitude dans cette région, on se réfugie dans les collines durant la journée ; c’est beaucoup plus calme.

Allez, on plie bagages pour Malaga où nous rejoindrons Séville par le train avant d’embarquer pour rentrer. Nous longeons la côte ; c’est très encombré mais le paysage s’offre à nous, la grande bleue nous fascine, le soleil de face me fait craindre pour mon appareil nasal !!!tant pis, c’est le dernier trajet à vélo profitons-en.

Nous n’envisageons pas de visiter Malaga, ville de 547 000 âmes avec son musée Picasso, natif de la ville et son authentique port méridional, cette fois-ci ; directo la gare où nous aurons droit à une fouille complète de tous nos bagages, les vélos ne passeront pas le tapis !!!puisqu’on vous le dit !!! il y a de la tension dans l’air !! on se calme, Brigitte s’est occupée des billets pendant ce temps là. Nous remontons Séville en train spécial et nous nous installons pour une nuité au camping de l’aéroport ; vous trouvez ça drôle ?? La nuit a été calme ; au levé du jour, devinez ? l’enfer, il est tant de replier ses affaires, ranger précieusement les cadeaux, vérifier nos petites reines qui nous ont si bien servies durant ce séjour au pays Andalou.

Ce séjour a été marqué par la beauté des villes, sites touristiques, l’histoire mais tout autant par la difficulté de se déplacer entre les villes ; les infrastructures n’étant pas adaptées pour les cyclistes. Nous avons été surpris par le développement économique de cette région ; tout est construit à neuf ; en ville, nous apercevons des moissons de grues et de gros chantiers en construction. L’Andalousie, l’Espagne seraient-elles entrainées dans un développement économique effréné ??

La cartographie :

Les images :

Figure 1Arrivée à S&ville : on se pose

Figure 2baluchon complet

Figure 3 par où va-t-on commencer ?

Figure 4 Les chevaux Andalous vont plus vite que nos bicyclettes ?

Figure 5 IL FAIT BEAU SOLEIL AU RDV

Figure 6 ENTRE MES PETITES REINES

Figure 7 l HISTOIRE DE SEVILLE QUELLE HISTOIRE !

Figure 8 NOTRE TENTE SI VOUS L A VOYEZ !!

Figure 9 PLACE D ESPAGNE A SEVILLE ON SE SENT TOUT PETIT !!

Figure 10 fORT DE SEVILLE

Figure 11 LA POSE

Figure 12 MOI AUSSI LA POSE A SEVILLE

Figure 13 UN PETIT TOUR PLACE D ESPAGNE A SEVILLE

Figure 14 PLACE D ESPAGNE

Figure 15 PLACE D ESPAGNE

Figure 16VOUS LE TROUVEZ COMMENT ?

Figure 17 LE FLAMENCO CA VOUS TENTE ?

Figure 18PLACE D ESPAGNE

Figure 19 PLACE D ESPAGNE

Figure 20 PLACE D ESPAGNE

Figure 21 PLACE D ESPAGNE

Figure 22 PLACE D ESPAGNE

Figure 23 QUELLE GRACE ET QUELLE BEAUTE

Figure 24 UN CACTUS A ARCOS

Figure 25 ADMIRATION DEVANT LA VILLE D ARCOS

Figure 26 QUE CALORE !

Figure 27 AVEC SON …A ARCOS

Figure 28 LES HAUTS D ARCOS il fait chaud

Figure 29 pourvu qu il reste immobile§§

Figure 30 HAUT LIEU DE LA TAUROMACHIE

Figure 31 SANLUCAR EN PELERINAGE

Figure 32 PRETES POUR LA FETE

Figure 33 QUELLE MAJESTUOSITE

Figure 34 LE FLAMENCO A SANLUCAR

Figure 35 ELLES SONT BIEN LA

Figure 36 MIRA LOS DOS FRANCES CON LAS BICYCLETAS

Figure 37 UN PETIT COUP DE XERES AVANT LE PELERINAGE

Figure 38 LES BORDS DE LA GRANDE BLEUE

Figure 39CE N EST PAS ETRETAT MAIS L ANDALOUSIE

Figure 40 A L OMBRE DES VELOS ILFAIT BON SE ….

Figure 41 LA PALOMA BLANCA ?

Figure 42 QUELLES SONT BELLES !!!

Figure 43 SEVILLE

Figure 44 SEVILLE

Figure 45 LA BELLE DE K 10 A LES YEUX DE VELOUR

Figure 46 LES JARDINS DE LA MOSQUEE

Figure 47 LES JARDINS DE LA MOSQUEE

Figure 48 LA MEZQUITA

Figure 49 LA MEZQUITA

Figure 50 LA MEZQUITA

Figure 51LES JARDIN DE CORDOUE

Figure 52 LES JARDINS DE CORDOUE

Figure 53 LES JARDINS DE CORDOUE

Figure 54 UNE FUTURE TOILE PEUT ETRE ?

Figure 55UN PATIO A CORDOUE

Figure 56 25M2 A GEANADE !!

Figure 57 VILLEGE BLANS D ARCOS

Figure 58 VILLAGE BLANC D DARCOS

Figure 59 FORT D ARCOS

Figure 60 JARDINS D ARCOS

Figure 61 DU HAUT D ARCOS

Figure 62 LES JARDINS DE L ALHAMBRA

Figure 63 LES JARDINS DE L ALHAMBRA

Figure 64 LES JARDINS DE L ALHAMBRA

Figure 65 A L OMBRE A L ALHAMBRA

Figure 66 INTERDIT SANS LES VELOS !

Figure 67 PROCHE DE LA SIERRA NAVADA

Figure 68 LA SIERRA NEVADA C EST LA

Figure 69 PAS TROP LOIN DANS LA SIERRA NEVADA

Figure 70 IL COMMENCE A FAIRE SOIF DANS CE PAYS

Figure 71 LES BAS D ARCOS

Figure 72 UN VILLAGE BLANC

Figure 73 A GRENADE

Figure 74 A GRENADE

Figure 75ENFIN LA POSE DANS LES COLS

Figure 76 LES VELOS VEILLENT

Figure 77 VILLAGES BLANCS DANS L ARRIERE PAYS DE MALAGA

Figure 78 LES HAUTS DE TORRE DEL MAR